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Jean-Richard Bloch, 1884-1947, écrivain

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Jean-Richard Bloch, photographie de Jenny de Vasson Varennes, 1916

Fils d’un haut dirigeant de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Orléans, Jean-Richard Bloch et ses parents font la connaissance des Vasson en 1894 au Pas de Roland, dans les Pyrénées.

Dès 1895 s’amorce entre le jeune garçon de dix ans et Jenny de Vasson une correspondance qui se poursuivra jusqu’au décès de cette dernière, en 1920. La Bibliothèque Nationale de France conserve près d’un millier des courriers qu’ils ont échangés pendant ces vingt-cinq ans.

Agrégé d’Histoire en 1907, Jean-Richard Bloch quitte l’enseignement dès 1911 pour se consacrer à la littérature et à la politique.

Engagé volontaire comme simple soldat en 1914, impliqué dans de nombreuses actions et blessé à plusieurs reprises, il finit la guerre comme lieutenant et reçoit la Croix de guerre.

Blessé à plusieurs reprises pendant les combats, il vient en convalescence à Varennes à l’invitation des Vasson.

De 1918 à 1939, Jean-Richard Bloch publie de nombreux romans, essais, récits et pièces de théâtre dont certains comme …

& Cie, La Nuit Kurde ou Le dernier Empereur ont fait l’objet de nombreuses rééditions.

Socialiste, il adhère au Parti Communiste en 1921 pour s’en éloigner rapidement à cause du bolchévisme et se rapprocher de Romain Rolland avec lequel il fonde la revue Europe. Membre du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes dès sa création en 1934, il se rend en Espagne en 1936 puis en URSS avant de fonder avec Louis Aragon, en 1937, le grand quotidien Ce Soir. Ils en reprendront la direction en 1945, lui-même revenant d’URSS où il avait été pendant la guerre l’un des animateurs de Radio Moscou.

Elu en 1946 au Conseil de la République, il devient vice-président de sa Commission des Affaires étrangères mais décède dès 1947.

Conformément au souhait de leur fille Jenny de Vasson décédée en 1920, ses parents ont donné leur hôtel particulier de Versailles à Germaine et David Wolkowitsch et légué Varennes à Marguerite et Jean-Richard Bloch. Au lendemain de la guerre, en 1947, ces derniers ont eux-mêmes fait don de Varennes aux premiers.

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David et Germaine Wolkowitsch, photographie de Jenny de Vasson, Varennes, 1913

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