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Bernard Naudin, 1876-1946, peintre et graveur

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Jeunes filles dans l’escalier de Varennes 

photographie de Jenny de Vasson,  1904

Vive la Nation, tableau peint par Bernard Naudin en 1904 pour l’escalier de la maison de l’abbé à Varennes,

propriété de Nannecy de Vasson 

Cette œuvre est aujourd’hui à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Indre        

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Portrait de Bernard Naudin, photographie             

de Jenny de Vasson, Varennes, 1906                      

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Bernard Naudin faisant le portrait de Nannecy de Vasson

photographie de Jenny de Vasson, Varennes, 1904

Bernard Naudin est né à Châteauroux en 1876 dans une famille d'horlogers et d'antiquaires. Peu après le décès de son père, en 1890, il fait connaissance de la famille de Vasson qui l’invite à passer les fins de semaines dans sa maison d’Issoudun.

Une amitié profonde naîtra entre le jeune homme et Jenny de Vasson qui l’aidera à préparer ses copies de rhétorique et ses versions en latin et en grec et surtout qui lui fait découvrir la musique dont son œuvre sera marquée.

Lui-même éblouit ses hôtes par ses talents de dessinateur et de caricaturiste et Paulin de Vasson l’aidera à s’installer en 1897 à Paris et à entrer aux Beaux-Arts dans l’atelier de Léon Bonnat.

Il expose bientôt ses premières toiles à sujets militaires au Salon des Indépendants, dont La Charge de Valmy et Engagement d'avant-garde et peint Vive la Nation pour l’escalier de la maison de l’abbé à Varennes. Bientôt il partage son temps entre un atelier à Paris et sa ville natale où il participe au cabaret « Le Pierrot Noir ».

Entre 1902 et 1904, il séjourne régulièrement à Varennes et peint les portraits de Paulin, de Nannecy et de Jenny de Vasson, commandes passées évidemment pour lui apporter un soutien financier. Après le décès en 1920 de son amie Jenny il continuera fidèlement à venir à Varennes jusqu’au décès de Nannecy de Vasson en 1934.

À partir de 1906, Bernard Naudin délaisse la peinture pour se consacrer au dessin et à la gravure. Il illustre L'Homme qui a perdu son ombre de Chamisso et collabore avec des revues populaires et satiriques comme Le Cri de Paris et L'Assiette au beurre. Sa première exposition personnelle de gravures et de dessins se tient en 1912 au Pavillon de Marsan à Paris.

Mobilisé comme sergent d’infanterie en 1914, il devient illustrateur de guerre, ses dessins et croquis paraissant dans plusieurs journaux et de nombreuses commandes officielles lui étant passées pour illustrer le Bulletin des Armées ainsi que plusieurs affiches pour les Emprunts de la Défense Nationale. Son engagement sur le front de l'Aisne lui vaut la Légion d'honneur.

En 1924, il est chargé de dessiner le diplôme des Jeux Olympiques. Il reçoit régulièrement des commandes publiques mais se consacre surtout à l’illustration, très à la mode dans l’entre-deux guerres, de livres à tirages limités, notamment de Diderot, Edgar Poe, André Suarès, Georges Duhamel, Anatole France, etc.

Mort en 1946, son œuvre gravée est recherchée par les collectionneurs. Le Musée Bertrand à Châteauroux, le Musée George Sand à La Châtre conservent des fonds importants de peintures et de dessins de cet artiste mais c’est surtout à la Bibliothèque Nationale de France et dans toutes les grandes bibliothèques municipales que l’on trouve les nombreux ouvrages qu’il a illustrés.

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Grognard, peinture de Bernard Naudin, 1906

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